Conseils pour réussir votre projet volontariat en Amérique du Sud
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Mission humanitaire Amérique du Sud : ce qu’il faut savoir !
Bien sûr, 1. il faut partir faire un voyage humanitaire à l’international, et 2. l’Amérique du sud est une destination fascinante ! Mais juste quelques mises en garde pour les potentiels volontaires qui auraient choisi l’Amérique du sud comme destination. Pour ne pas partir avec des idées reçues, et éviter toute frustration une fois arrivés à destination… Il est important d’avoir des attentes réalistes sur ce que vous allez trouver sur place, et être préparés à tous les petits désagréments cultures pour les anticiper au mieux et profiter de votre volontariat en Amérique du sud.
…si vous êtes végétarien ou ne mangez pas de féculents
Nous partons toujours du principe : Je voyage donc je goûte toutes les spécialités locales. D’accord, mais c’est sans compter sur les problèmes d’allergies. Et même si les intolérances au lactose ou au gluten limitent les aventures gastronomiques, les repas en Amérique du sud ultra caloriques anéantissent toute tentative d’alimentation saine. Tous les repas sont basés sur le trio sacré de riz, viande et féculents en tout genre. Sans parler des succulents stands dans la rue qui offrent churros, crêpes au chocolat ou autre délicieuse glace maison ! Alors si vous ne voulez pas revenir avec quelques kilos en trop, essayez de trouver une mission humanitaire en Amérique du Sud qui vous fera monter et descendre des collines tous les jours parce que vous aurez besoin d’excercice pour éliminer !
…si vous n’avez pas envie de vous faire des amis
L’Amérique du sud est un continent ultra-social. La plupart du temps, vous n’aurez pas le choix, il faudra parler à des étrangers, parce que ce sont eux qui vous aborderont. C’est encore plus vrai dans les petites villes ou les villages. Cela dépend des pays, mais le caractère social est définitivement plus marqué qu’en Europe. Au premier abord, cela peut paraître frustrant de ne pas pouvoir écouter sa musique tranquillement dans le bus après une longue journée de travail, mais c’est la meilleure façon de faire connaissance avec des locaux et de pratiquer son espagnol. Oui vous aurez sûrement à répéter 500 fois d’oû vous venez et ce que vous faites, mais c’est aussi comme ça que vous rencontrerez des gens intéressants et partagerez des moments de voyage.
…si la ponctualité est votre maitre mot
Vous n’êtes pas au bon endroit. Il n’y a pas grand chose à expliquer, il faut juste savoir que rien ne viendra à temps, jamais, lors d’une mission humanitaire en Amérique du sud. A part peut être les vols internationaux. Les bus seront en retard, les rendez-vous, les amis, les plats au restaurant mettent une éternité à arriver, les inscriptions sont enregistrées une semaine après la date prévue, et c’est pareil pour les salaires…mais vous n’aurez pas ce souci en volontariat ! Donc oubliez l’heure pour quelques temps, vous ne pourrez pas changer les choses. Et même si vous êtes quelqu’un de ponctuel, vous finirez vous-même par arriver en retard. Vous mettrez en cause les transports, ou la pluie, mais généralement on ne vous en voudra pas. En Amérique du sud, les retards sont souvent intérpretés comme des incidents plutôt qu’un manque de respect. En volontariat international, vous devrez cependant faire en sorte d’être le plus ponctuel possible – c’est toujours mieux d’être à l’heure lorsque l’on a des engagements. Réservez les retards pour les rendez-vous ciné avec les amis…
…si vous chérissez votre espace vital
Tous ceux qui ont voyagé en dehors des pays occidentaux comprendront. Il y a 100 personnes dans un bus de 40 places et c’est comme ça. Si vous partez faire du volontariat en Amérique du sud, attendez-vous à avoir plus de contacts physiques avec des étrangers dans un bus qu’avec vos amis les plus proches. Si l’on met un point d’honneur à protéger son espace personnel à tout moment dans les cultures occidentales, d’autres cultures n’auront pas de problème à vous foncer droit dedans, à se poser à 2cm de vous ou à poser leur main sur la vôtre dans les transports…cela vient d’une différence culturelle dans notre façon d’intéragir avec la famille et les amis.
Les contacts dans les cultures latines sont permanents. Il arrive que des amis se tiennent la main dans la rue. Votre ami peut se pencher tout à coup pour vous recoiffer. Il est fréquent de se prendre dans les bras pour se saluer, etc. Ce qui compte c’est d’éviter au maximum les situations qui vous mettent inconfortable, mais gardez en tête que ces contacts constants sont un composant culturel et non pas une invasion intempestive de votre espace vital.
…si vous n’aimez pas les questions personnelles
En Colombie comme au Brésil, ne vous affolez pas si l’on vous demande au premier abord quel âge vous avez, si vous êtes marié, où vous vivez, combien vous gagnez, si vous avez perdu du poids, si vous colorez vos cheveux, si vous êtes catholique, etc. Si notre éducation nous empêche de poser des questions classées « trop personnelles » à des inconnus, ce filtre est pratiquement inexistant en Amérique du sud. Si les gens souhaitent savoir quelque chose, ils vous le demanderont. Pas de tabous, la politique, la religion ou l’argent, tout devient sujet de conversation. Donc même s’il n’est pas dans vos habitudes d’aborder ces sujets, dites vous bien que les personnes qui vous posent des questions n’ont pas l’intention de vous vexer. Les limites que l’on vous a fixées ne sont pas les mêmes partout, et ce que vous prendrez pour des questions intrusives ne seront qu’une marque de curiosité candide et une volonté de mieux vous connaître.
Pour être honnête, partir faire du volontariat en Amérique du sud est une expérience inoubliable. Le Brésil, l’Argentine, le Pérou ou l’Equateur, chaque pays de ce continent haut en couleur offre des opportunités infinies de supporter une cause qui vous tient à cœur. Alors que ces caractéristiques ne s’appliquent pas uniquement aux pays d’Amérique du sud, il est certain que vous serez confrontés à une ou plusieurs de ces situations si vous décidez d’embarquer sur un projet volontariat dans cette région du monde. Cela fait partie des challenges lorsque l’on passe du temps dans un pays étranger, s’habituer à des codes culturels différents et surtout s’adapter à des situations qui de prime abord, ne correspondent pas à vos critères de confort. Vous finirez sûrement par compenser le manque de ponctualité par un arrêt au café du coin, ou à apprécier les intrusions dans votre vie privée…faire une mission humanitaire en Amérique du Sud, c’est aussi savoir partager !
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